Le cobalt est indispensable à la fabrication des batteries de véhicules propres. Et quant au cuivre, son ascension (+ 28% depuis janvier dernier) est imputable au fait que les voitures électriques exigent 3 fois plus de ce métal qu’une voiture traditionnelle. Comme la plupart des grandes villes ont pris la décision de bannir les voitures à essence d’ici quelques années, les analystes du marché ont pris leurs calculettes. Les uns estiment que si toutes les voitures en circulation étaient électriques, la production de cobalt devrait augmenter de… 1980 % et celle du lithium de 2980 %. Bref, voilà des chiffres qui donnent le tournis aux investisseurs. L’action d’un groupe minier comme Glencore (plus important producteur de cobalt du monde) a grimpé de 40% depuis le début de l’année, alors que son cours avait été laminé en 2015. Bien entendu, cette euphorie n’est pas censée être éternelle, ne serait-ce que parce que la production de cobalt est concentrée en République démocratique du Congo. Pour la stabilité politique, il y a effectivement mieux comme localisation. Mais à tort ou à raison, les marchés ne sont pas trop regardants. Pour l’instant.
