Première certitude, Peter Praet, l’économiste en chef de la BCE a été dépêché par la BCE pour préparer les esprits à la hausse des taux et à la nouvelle manière de communiquer sur ce sujet. |
Pour la hausse des taux, sauf catastrophe, ils resteront à leur niveau actuel jusqu’à la fin de l’été 2019. Les investisseurs ont donc compris qu’il n’y aura pas de relèvement du loyer de l’argent avant le dernier trimestre 2019. La hausse des taux est maintenant certaine car Peter Praet a déclaré dans plusieurs cénacles que l’inflation en zone euro se rapprochait de l’objectif fixé (2 %) par la BCE. |
Outre Peter Praet, d’autres dirigeants de la BCE ont insisté sur la nécessité d’une communication plus claire sur le rythme des hausses de taux, dès lors que le premier tour de vis aura lieu. Les investisseurs voient avec une certaine crainte la fin de l’année 2019, car Mario Draghi, Peter Praet et le français Benoit Coeuré prendront leur retraite. Or, c’est notamment ce trio qui était à la manœuvre pour établir une stratégie de sortie de crise. |
La question des investisseurs, c’est qu’en sera-t-il du « Draghi Put » ? Autrement dit, de l’engagement oral du président de la BCE de soutenir le marché en cas de turbulences ? Pour certains investisseurs, l’incertitude autour du « Draghi Put » est encore plus importante que la fin de la politique monétaire accommodante actuelle (fin du QE). |