Salvator Mundi, l'arbre de Léonard de Vinci qui cache la forêt

Chacun sait aussi que cette somme en a étonné plus d’un, notamment par le fait que ce portrait était en mauvais état. Même le spécialiste de la réputée National Gallery de Londres avait déjà précisé de sa plume que ce portrait « avait subi un nettoyage trop agressif avec une certaine abrasion de la surface picturale, particulièrement sur le visage et la chevelure ».

Mais c’était sans compter sur la formidable machine marketing de la maison de ventes aux enchères Christie’s. Encore une fois, elle a démontré son savoir-faire, et en particulier, son road-show mondial visant à séduire des investisseurs au Moyen-Orient, des geeks fortunés de la Silicon Valley, mais également des nouveaux milliardaires en Asie.

Mais comme le faisait remarquer à juste titre la chroniqueuse d’art Judith Benhamou-Huet, le lot vedette (Salvator Mundi) ne doit pas occulter le fait que le reste de la vente d’art contemporain chez Christie’s a souffert pour certains lots majeurs. Elle a épinglé le fait qu’une toile de 1982, « du très en vogue Jean-Michel Basquiat, estimée 25 millions de dollars, est restée sans acquéreur, tout comme une remarquable peinture, un portrait de femme très sensuel de l’américain John Curris, estimé 6 millions de dollars ou une huile de Jackson Pollock estimée 3.5 millions de dollars ».

N’oubliez pas qu’en matière d’art, votre banque possède également une expertise en interne et que nos spécialistes sont à votre disposition pour en parler.

Contactez-nous