Mais bien souvent, il s’agit d’acteurs avec un ADN très spéculatif. Pour l’heure, quasi aucune institution financière classique n’ose encore se frayer un chemin dans ce monde virtuel parsemé d’embuches. Mais en attendant, certains amateurs d’or voient ces monnaies virtuelles comme une alternative au métal jaune. C’est que malgré un krach en Chine, l’annexion de la Crimée par la Russie, les tensions entre les Etats-Unis et la Corée du Nord, les tensions verbales avec l’Iran, l’or a perdu 30% de sa valeur depuis son pic de 2011. Il faut dire que la remontée des taux aux Etats-Unis joue son rôle de frein à l’égard de l’or. Pourtant, en Chine ou au Venezuela, certains épargnants continuent de se ruer vers le bitcoin, les premiers pour se protéger contre une baisse du yuan, et les seconds pour se protéger contre l’inflation. Interrogé sur le sujet, Vincent Juvyns, de JP Morgan AM s’étonne de cet engouement : « Le bitcoin n’est en aucun cas un actif refuge. C’est un actif non régulé, potentiellement dangereux. Je suis quand même surpris de l’engouement de certains investisseurs pour ce produit qui échappe à tout contrôle et dont le prix est déconnecté d’une quelconque réalité économique. Historiquement, ce genre de système a toujours mal fini ». A bon entendeur,…