Cette faiblesse est liée à la remontée des taux d’intérêt mise en œuvre et entretenue par la FED (Banque centrale américaine). Ainsi, le taux des crédits hypothécaires à 30 ans est passé de 4 à 5 % depuis janvier dernier. Concrètement : la mensualité moyenne des emprunteurs a grimpé de 16 %, ce qui refroidit les ardeurs des candidats acheteurs. Par ailleurs, le manque de biens immobiliers à vendre entretient une hausse des prix factice et masque la faiblesse de la demande, selon les observateurs locaux. |
Et comme si un premier paradoxe n’était pas déjà suffisant, ces mêmes observateurs font remarquer que la faiblesse du taux de chômage américain génère une pénurie de main-d’œuvre dont les entrepreneurs du bâtiment sont les premières victimes. En clair, faute de plombier, par exemple, ils ont du mal à terminer leur chantier. |
La situation est monitorée de près par les économistes de la FED, car le secteur immobilier est créateur d’emplois et sert de dopant à d’autres secteurs importants (ameublements, bricolage). |