Autant dire que nos données personnelles sont le carburant de cette nouvelle économie et que toute réglementation trop sévère pourrait s’avérer désastreuse pour le modèle économique de ces géants du net.
La peur des investisseurs est d’autant plus légitime que la hausse du cours des GAFA a été responsable d’une bonne partie de la bonne tenue de l’indice S&P 500 (hausse de 27% sur un an jusqu’au 16 mars 2018).
Même les anglo-saxons, habituellement rétifs à toute forme de réglementation, s’interrogent aujourd’hui.
C’est le cas du très influent magazine The Economist qui reproche à ces GAFA d’être… BAAD. En clair : Big, Anti-Competitive, Addictive, Destructive to Democracy.
Raison pour laquelle, même à Washington, plusieurs politiques influents caressent l’idée d’un démantèlement de ces GAFA sur le modèle de la Standard Oil.
Les uns surnomment déjà Facebook de « Standard Social », les autres, Amazon de « Standard Commerce », et d’autres enfin, surnomment Google de « Standard Data ».