La livre turque au plus bas

Découvrez les phrases clés de l’interview de Frank Vranken, avec Jean-Michel Herbint, Ilse De Winne et Davy Vandevenne, pour Canal Z :

Ce qu’il faut observer, c’est le faible montant dont dispose la Turquie en devises monétaires, devises étrangères, pour pouvoir justement soutenir leur devise. Il ne reste que 80 milliards de livres turques, ce qui correspond à deux ou trois mois d’importations. C’est très faible, cela peut être consommé en très peu de temps, d’où l’urgence d’établir une situation plus normalisée.

Sur le fait que le gouvernement turc a dû réviser ses prévisions de croissance à 4 % contre 5,5 % précédemment pour essayer d’enrayer la spirale et que le ministre turc des finances doit présenter ce vendredi un nouveau modèle économique pour son pays, il indique: 

C’est pour calmer le jeu, calmer le marché et endiguer la dépréciation de la monnaie, espérer davantage de stabilité pour regagner confiance. Aux États-Unis, c’est la puissance mondiale qui dicte le temps. Tout ce qui doit être repayé en dollars doit passer par une banque américaine. Si l'on empêche le paiement via cette banque, on va arriver à une situation où la Turquie va devoir arrêter la libre convertibilité de leur monnaie vers le dollar et ce sera la fin.

Source: Canal Z.

Contactez-nous