De plus, vu le retard sur le cycle économique américain et la valorisation boursière plus raisonnable, les indices européens auraient dû passer au vert vif.
Mais la réalité est plus triste : les marchés européens sous-performent les marchés américains. Comment est-ce possible ?
Aux Etats-Unis, les valorisations sont plus élevées, la remontée des taux plus forte, et la présidence américaine est pour le moins imprévisible.
Mais au final, sur un an, la différence entre le S&P 500 et l’Euro STOXX 600 est de 15% (même si pour un investisseur en Euro, cette différence est plus que compensée par la baisse du dollar contre l’Euro).
Bien entendu, la hausse de l’euro n’a pas aidé les sociétés exportatrices européennes, mais est-ce un facteur suffisant pour expliquer cet écart ?
De même, si les investisseurs sont aujourd’hui frileux sur les valeurs technologiques (américaines et chinoises), pourquoi sanctionnent-ils des indices européens dépourvus de ces valeurs ? La question reste posée.