Si l’on se base sur la cherté des actions (rapport cours/bénéfice), nous sommes à 16 fois les bénéfices attendus pour les 12 mois à venir contre 14 pour octobre 2007 (crise des « subprime »). Mais c’est beaucoup moins que le rapport de 24 fois atteint en mars 2000 (bulle internet). Bref, le voyant n’est pas rouge mais orange. En revanche, sur la base d’autres indicateurs (rentabilité, euphorie des marchés ou des analystes, niveau élevé des introductions en Bourse), les voyants sont plutôt verts. Le seul vrai voyant rouge selon cette étude comparative, c’est l’endettement important des sociétés américaines. Un quasi-plaidoyer pour un relèvement graduel et modéré des taux de la part de la FED (Banque centrale américaine).