En cause : les inquiétudes sur le Brexit. Le feuilleton perdure depuis le vote du 23 juin dernier et les rebondissements dans ce dossier très politique ne sont pas de nature à rassurer les investisseurs. Vu la complexité du sujet, les investisseurs n’osent pas faire de pari sur l’issue du Brexit. Résultat de ce désamour pour la cote londonienne : le ratio cours/bénéfices de l’indice Footsie 100 tourne autour de 12 contre 18 en septembre 2016. Et comme souvent dans ces cas-là, certains gérants de fonds s’interrogent : à ce niveau de prix, n’est-il pas intéressant de jeter un regard plus approfondi sur ce marché ? Et notamment, en regardant du côté des multinationales cotées à Londres dont la plupart réalisent les trois-quarts de leur chiffre d’affaires hors du Royaume-Uni. D’autres pensent que la sous-valorisation actuelle des actions britanniques est exagérée : elle est du même ordre qu’en 2008, lorsque la crise a éclaté. Leur recommandation ? Il faudrait se concentrer davantage sur les valorisations et pas seulement sur l’actualité politique. Mais comme toujours, face à ce genre de raisonnement, le mieux est d’en parler avec votre banquier privé.
