Ilya Vercammen, nouveau Chief Strategist chez Puilaetco

Ilya Vercammen est la nouvelle « voix des marchés » de Puilaetco. Précédemment Investor Relations Manager chez KBC, il apporte une riche expérience acquise au fil de sa carrière au sein de différentes banques.

En quoi va consister ton rôle de stratégiste ?

Il s'agit d'un rôle assez large. Je serai en quelque sorte la « voix des marchés » et des convictions de Quintet/Puilaetco en Belgique. Je fais d’ailleurs partie de l’équipe de Daniele Antonucci, Quintet Co-Head of Investment & CIO.
Je partagerai les vues macroéconomiques et la stratégie d'investissement du groupe auprès des parties prenantes de Puilaetco. Je mettrai aussi mon expérience des marchés au service des clients et des prospects, ainsi que de mes collègues conseillers en investissement, banquiers privés (Client Advisors), etc. 
Mon objectif sera également de contribuer à mieux faire connaitre la banque privée partout en Belgique et notamment en Flandre.

Qu’est-ce qui t’a motivé à rejoindre Puilaetco ?

Les rencontres humaines ont toujours été le moteur de mes choix de carrière. Je n'ai jamais laissé la langue, le lieu ou la taille de l’entreprise m’influencer.Après dix ans au poste d’Investor Relations Manager chez KBC, la plus grande société cotée belge qui m’a beaucoup apporté, je me suis laissé tenter par un nouveau défi.
J’ai été séduit par le dynamisme et l’ambition des personnes que j'ai rencontrées chez Puilaetco. J’ai ressenti que je pouvais partager leur vision d’entreprise et que j’étais en accord avec la culture du conseil sur mesure et de l’approche holistique du patrimoine. 
De plus, je pense qu’une structure plus agile que les grandes banques est mieux placée pour répondre aux besoins des clients en matière de gestion de patrimoine. Et y a un potentiel de croissance dans ce domaine. Puilaetco est aussi un ‘frontrunner’ de la durabilité avec son partenariat exclusif avec Triodos. Un thème qui est un peu sous-exposé actuellement mais qui n’en est pas moins important. 

Quels ont été les grandes étapes de ta carrière ?

J'ai commencé à la Banque Bruxelles-Lambert, avant qu'elle ne devienne ING (où j’ai travaillé majoritairement en français). Puis je suis parti en 1999 à Londres où j’ai travaillé (en anglais, bien sûr) successivement pour le Crédit Suisse, TD Securities et ABN AMRO. De retour en Belgique, en 2008, j’ai occupé plusieurs postes avant de rejoindre KBC. L’environnement y était aussi international puisqu’elle opère dans 5 pays.
Au début de ma carrière, j'ai tout de suite travaillé dans une salle des marchés, où j’ai rapidement appris les rouages du monde de la finance, grâce aux contacts avec mes collègues et avec les clients qui comprenaient d’autres banques, des assureurs et des fonds d’investissement. Cela m’a donné une formation accélérée sur toutes sortes d'aspects de la finance et sur ce qui influence les marchés.

As-tu toujours rêvé de travailler dans la finance ?

Pendant mes études d'économie à l’université d’Anvers, j'étais déjà un investisseur actif et je le suis toujours (même si ces dernières années, j'ai surtout investi dans l'immobilier). 
Travailler en salle des marchés a renforcé ma passion pour la finance qui est une sorte de carrefour où convergent les conséquences des décisions politiques, des événements géopolitiques et des différents facteurs économiques. Dans une salle des marchés, vous êtes au centre de ce carrefour et vous apprenez rapidement à comprendre l’impact des décisions macroéconomiques. 

D’après toi, quelle est l’erreur la plus courantes que commettent les investisseurs ?

Les investisseurs commettent souvent l'erreur de vouloir suivre la mode, la tendance ‘hype’ du jour. L’avantage d’être client d’une banque privée est d’être bien entouré et de bénéficier de recommandations impartiales grâce à l’architecture ouverte. 

Comment vois-tu la Belgique par rapport à ton univers macro ?

Le marché belge est évidemment tout petit à l’échelle mondiale, mais il n’en est pas moins intéressant. De nombreux clients de Puilaetco sont des entrepreneurs que je me réjouis de rencontrer. Outre les marchés traditionnels, il y a le marché du capital-investissement qu’il ne faut pas sous-estimer.

Personnellement, je pense qu’une vision macro globale doit s’accompagner d'une vision macro européenne forte, et nous devons également donner à nos entrepreneurs/investisseurs belges une perspective locale.

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